Bonjour @nicolastenzer.bsky.social avez-vous un avis éclairé à nous donner sur le nouveau ministre de la défense russe ? (un économiste ??) Ou la nomination de Shoigu au conseil de sécurité russe ? Quel est ce move ?
Bonjour @nicolastenzer.bsky.social avez-vous un avis éclairé à nous donner sur le nouveau ministre de la défense russe ? (un économiste ??) Ou la nomination de Shoigu au conseil de sécurité russe ? Quel est ce move ?
J'ai rapidement communiqué hier sur X.
La nouvelle vraiment importante, si conformée, est le départ de Nikolaï Patrouchev du poste de secrétaire général du Conseil de sécurité. Non seulement c'est le poste central (Choïgou y est nommé), mais Patrouchev était considéré comme l'homme le plus puissant.
* confirmée...
Merci beaucoup pour cette réponse (pardon j'ai viré mon compte Twitter avec l'arrivée d'Elon)
Sergueï Choïgou est remplacé par Andreï Belooussov, un économiste de formation, et devient secrétaire du Conseil de Sécurité, poste occupé jusque-là par Nikolaï Patrouchev, qui est aussi démis de ses fonctions www.liberation.fr/internationa...
Le président russe a limogé dimanche 12 mai son puissant ministre en poste depuis 2012, nommant à sa place un civil, Andreï Belooussov, afin «d’ouvrir l’armée à l’innovation».
www.liberation.fr
Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, est généralement considéré comme le deuxième personnage le plus important-après Vladimir Poutine lui-même-au sein de ce groupe des siloviki.
With @martinkragh.bsky.social for "Desk Russie"
#Zelensky démet Danilov de son poste de secrétaire du Conseil de sécurité et nomme un remplaçant
Oleksandr Lytvynenko, nouvellement nommé, a une carrière dans la défense et la sécurité.
Qui est Andreï Belooussov, le nouveau ministre de la Défense russe ?
Économiste, docteur en sciences économiques, mathématicien : le nouveau ministre russe n’a aucun bagage militaire mais s’inscrit dans la volonté d’innovation voulue par Vladimir Poutine.
www.lefigaro.fr
#Russie / Plongée dans l'esprit délirant de Nikolaï Patrouchev, le bras droit de Poutine , Le chef du Conseil de sécurité de Russie est plein de haine envers l'Occident et voit des conspirations partout
www.slate.fr/story/266690...
Le chef du Conseil de sécurité de Russie est plein de haine envers l'Occident et voit des conspirations partout.
www.slate.frWorld: Le Secrétaire général souhaite que le Conseil de sécurité soit au cœur de la coopération vitale en faveur de la paix et du développement
Country: World
Source: UN Secretary-General
SG/SM/22040
20 NOVEMBRE 2023
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée à l’occasion du débat du Conseil de sécurité sur le thème intitulé « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: mettre le développement commun au service de la pérennisation de la paix », à New York, aujourd’hui:
Je remercie le Gouvernement chinois d’avoir organisé le présent débat sur le lien vital qui unit le développement et la pérennisation de la paix.
Ce lien définit depuis le tout début l’Organisation des Nations Unies.
Elle repose sur les trois piliers de la paix, du développement et des droits humains, qui ont été réaffirmés à maintes reprises.
Il a été déclaré au Sommet mondial de 2005 que « le développement, la paix et la sécurité et les droits humains étaient inséparables et se renforçaient mutuellement ».
Le développement, à lui seul, ne suffit pas à garantir la paix, mais demeure essentiel. Aucune paix n’est garantie en l’absence d’un développement inclusif et durable qui ne laisse personne de côté.
Il va de soi que ce constat définit aussi le Programme 2030 et ses 17 objectifs de développement durable.
Tout comme la progression d’un objectif entraîne tous les autres, l’échec dans un domaine risque d’effacer toutes les avancées.
Aucun échec n’est plus calamiteux que l’impossibilité de prévenir un conflit. Les acquis du développement sont souvent les premières victimes de la guerre.
Ce schéma se reproduit partout au monde: plus un pays est proche d’un conflit, plus il s’éloigne d’un développement durable et inclusif.
Neuf des dix pays ayant les indicateurs de développement humain les plus faibles au monde ont connu des conflits ou des violences pendant la décennie écoulée.
Les inégalités et l’absence de perspectives, d’emplois décents et de liberté peuvent engendrer la colère et soulever le spectre de la violence et de l’instabilité.
La faiblesse des institutions et la corruption augmentent le risque de conflit.
Le chaos climatique et la dégradation de l’environnement amplifient les crises. L’aggravation constante des urgences climatiques, les records de chaleur et la rivalité croissante autour de ressources qui s’amenuisent entraînent des déplacements de population, ce qui les fragilise et les insécurise davantage.
La criminalité organisée, l’extrémisme violent et les groupes terroristes trouvent un terreau fertile dans ces environnements, effilochant le tissu social, accentuant davantage les insécurités et affaiblissant une gouvernance effective.
Tout comme l’absence de développement nourrit les griefs qui peuvent accroître le risque de conflit, le contraire est tout aussi vrai.
Le développement humain éclaire la voie de l’espoir et favorise la prévention, la sécurité et la paix.
C’est pourquoi l’avancée de la paix et la progression d’un développement durable et inclusif vont de pair.
Édifier la paix signifie garantir la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation, le renforcement des compétences, les soins de santé, la protection sociale et la dignité pour tous.
Cela signifie renforcer la résilience, face aux chocs climatiques, et investir dans l’adaptation.
Cela signifie réduire la fracture numérique et exploiter les avantages de l’inclusion numérique, tout en se protégeant contre les dangers des nouvelles technologies.
Cela signifie concilier la fin des inégalités de pouvoir et la participation égale des femmes, et créer des possibilités pour les jeunes.
Et cela signifie augmenter massivement des financements à long terme abordables pour les pays en développement afin qu’ils puissent investir dans les biens et services publics pour leurs populations.
À un moment où 85% des cibles liées aux objectifs de développement durable ne sont pas en bonne voie, nous devons, sur la base de ce constat, agir de façon beaucoup plus urgente et plus ambitieuse.
Les pays en développement et en particulier les pays les moins avancés sont pris dans une convergence de crises, une dette écrasante, une marge de manœuvre budgétaire réduite et l’envolée des prix, l’intensification des catastrophes climatiques, le creusement des inégalités et l’aggravation du chômage et de la pauvreté, et les effets persistants de la pandémie de COVID-19 et l’inégalité de la reprise.
Cela mène tout droit aux conflits sociaux, à l’instabilité politique, voire à un conflit ouvert.
Nous devons en faire plus pour aider les pays qui sont dans une mauvaise passe.
J’ai préconisé des mesures audacieuses visant à rendre nos institutions mondiales, dont le dispositif financier international, plus représentatives des réalités actuelles et plus réactives aux besoins des économies en développement.
J’ai proposé une série de mesures concrètes à prendre dès aujourd’hui, notamment un plan de relance des objectifs de développement durable à hauteur de 500 milliards de dollars par an, pour réduire le fardeau de la dette et libérer des ressources en vue d’un financement à long terme et abordable provenant de sources multilatérales et privées, car investir dans le développement aujourd’hui signifie investir dans un avenir plus pacifique.
Chaque jour, les fonctionnaires des Nations Unies concrétisent le lien entre la paix, le développement et la justice dans leurs activités, partout au monde.
Nos équipes de pays des Nations Unies sont le fer de lance de l’action visant à accompagner les priorités nationales en matière de développement durable et inclusif.
Nos opérations de maintien de la paix aident les États Membres, tandis qu’ils gèrent et règlent les conflits.
Mes envoyés et nos missions politiques spéciales facilitent les processus politiques par la médiation, empêchant l’éclatement d’un conflit ouvert.
La Commission de consolidation de la paix réunit la communauté internationale autour de la notion d’un renforcement mutuel de la paix et du développement.
Je demande aux États Membres de renforcer la Commission, ainsi que l’efficacité de ses travaux.
Le Conseil de sécurité pourrait en particulier solliciter plus systématiquement son avis sur les aspects de consolidation de la paix des mandats des opérations de paix.
Nos opérations de paix devraient être habilitées à jouer un plus grand rôle dans la pérennisation de la paix, à toutes les étapes du conflit et dans toutes ses dimensions.
Nous sommes fiers de nos travaux. Mais nous savons qu’il faut en faire davantage pour relier l’action humanitaire et l’action de paix et de développement.
J’ai formulé des propositions en vue d’un Nouvel Agenda pour la paix à une époque de tensions croissantes et de prolifération des conflits.
Ces idées s’articulent autour des principes fondateurs de la Charte des Nations Unies et d’un monde stable.
Nous proposons des réflexions approfondies, conscients de la nature interdépendante des nombreux problèmes auxquels nous faisons face, ce qui reflète clairement notre attachement à arrimer plus fermement l’action pour la paix dans les objectifs de développement durable.
Il faudra, à cette fin, agir plus résolument pour renforcer la prévention, ancrée dans le plein respect de tous les droits humains: civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.
Il faudra également transformer les dynamiques de pouvoir genrées et intergénérationnelles dans tous les domaines, y compris la paix et la sécurité.
Il est grand temps d’agir pour garantir le rôle moteur des femmes et des jeunes et leur participation réelle aux prises de décision, afin d’éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et de faire respecter leurs droits.
Le Nouvel Agenda pour la paix présente une vision pour prévenir les conflits, pérenniser la paix et promouvoir le développement qui s’applique à toutes et tous, dans tous les pays, à chaque instant.
En tant que communauté internationale, nous devons prendre conscience que nous ne sommes qu’aussi forts que notre maillon le plus faible.
Ce sentiment d’une vulnérabilité partagée doit se traduire en un objectif commun pour sauver des vies et préserver les avancées en matière de développement, à tout moment et partout où ces avancées sont menacées.
Aussi, je me félicite de l’adoption en septembre dernier de la déclaration politique issue du Sommet sur les Objectifs de développement durable et de l’engagement commun pris par les États Membres de mettre en œuvre – et je cite – « des mesures audacieuses, ambitieuses, régulières, justes et transformatrices, ancrées dans la solidarité internationale et une coopération efficace à tous les niveaux ».
Aujourd’hui, j’invite tous les États Membres à aborder le Sommet de l’avenir dans ce même esprit de solidarité et d’ambition.
Pour garantir la paix et faire progresser le développement, nous devons abandonner la logique de la concurrence à somme nulle, qui est vouée à l’échec, nous réengager dans la voie de la coopération et trouver le courage de faire des compromis.
Le Conseil de sécurité doit être au cœur de cet effort vital.
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.
Avion russe abattu : le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit à la demande de Moscou
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir jeudi en urgence, à la demande de Moscou, qui accuse l'Ukraine d'avoir abattu un avion de transport militaire russe. L'appareil, qui transportait 74 personnes…
www.france24.com
« C'est le nombre le plus élevé de travailleurs humanitaires des Nations unies tués dans un conflit en si peu de temps »
Le commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient.
UNRWA COMMISSIONER-GENERAL PHILIPPE LAZZARINI REMARKS New York via video conference from Amman, Jordan Mr. President, Members of the Council, The last three weeks have been horrific.
www.unrwa.orgEst de la RDC: Au conseil de sécurité, la Chine exhorte le M23 et d’autres groupes armés à mettre “immédiatement” un terme à la violence
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies est en séance de travail ce lundi 11 décembre. Dans cette 9501 ème réunion, la question de la menace contre la paix et la sécurité internationales est au cœur des échanges.
actualite.cd
Et si on tentait un truc ? Puisqu’on est toujours, à ce stade, sur un réseau de comptoir (c’est comme un café mais avec la lumière bleue au lieu de la caféine).
📖 Quel est LE livre que vous recommandez ? Et s’il fallait le pitcher pour nous donner envie ?
La bibli idéale de Bluesky…
Je commence :
Guerre en Ukraine : qui est Andreï Belooussov, le nouveau ministre de la Défense russe nommé par Vladimir Poutine ?
Economiste de formation, Andreï Belooussov succède à Sergueï Choïgou, qui était en poste depuis 2012. Civil, sans aucun bagage militaire, il est l'un des principaux conseillers économiques du président russe.
www.francetvinfo.fr🔴 En direct : le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur Gaza est encore reporté
Le Conseil de sécurité de l'ONU a de nouveau reporté jeudi son vote sur une résolution destinée à améliorer l'aide humanitaire à Gaza, un texte largement affaibli qui n'appelle pas à l'interruption immédiate…
www.france24.comUn texte au goût des Américains sur la table du Conseil de sécurité de l'ONU
Après des négociations acharnées, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer vendredi sur une résolution destinée à améliorer l'aide à Gaza, un texte désormais au goût des Américains qui ne voulaient pas d'un appel à une cessation des hostilités. Le vote reporté de multiples fois depuis lundi est désormais prévu vendredi, mais le nouveau texte, résultat de discussions sous la menace d'un nouveau veto américain, ne ressemble plus à la version proposée dimanche par les Emirats arabes unis. Le nouveau projet de résolution, vu vendredi par l'AFP, exige de toutes les parties qu'elles « facilitent l'acheminement immédiat, sûr et sans entrave d'une aide humanitaire à grande échelle » dans l'ensemble de la bande de Gaza, demande de prendre « de toute urgence des mesures » à cet effet et pour « créer les conditions pour une cessation durable des hostilités ». Il exige également l'utilisation de « l'ensemble des voies d'accès et de circulation disponibles dans toute la bande de Gaza » pour l'acheminement de carburant, de nourriture et de matériel médical dans tout le territoire. La référence à une « cessation urgente et durable des hostilités » présente dans le texte de dimanche a disparu, tout comme la demande moins directe de la version suivante d'une « suspension urgente des hostilités ». « Si la résolution est présentée telle qu'elle est, nous pouvons la soutenir », a indiqué jeudi soir l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield, assurant que le texte n'avait pas été « affaibli » et qu'il avait le soutien des pays arabes. Reste à savoir si les autres membres du Conseil, notamment la Russie -- qui n'a de cesse de réclamer un « cessez-le-feu » -- sont prêts à « avaler » un « texte faible qui met à mal la crédibilité du Conseil », a commenté Richard Gowan, de l'International Crisis Group. « Nos instructions sont en chemin, toutes les options sont sur la table », a déclaré vendredi à quelques journalistes l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU Dmitry Polyanskiy. Alors que les habitants de la bande de Gaza, pilonnée par les forces israéliennes en représailles à l'attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre, sont désormais menacés par la famine, le Conseil de sécurité est largement critiqué pour son inaction. Surveillance de l'aide Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, il n'a réussi qu'une seule fois à sortir du silence, avec la résolution du 15 novembre appelant à des « pauses humanitaires ». Il a rejeté cinq autres textes en deux mois, dont deux en raison de vetos américains, le dernier le 8 décembre. Les Etats-Unis avaient alors bloqué, malgré la pression inédite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, l'appel à un « cessez-le-feu humanitaire », également jugé inacceptable par Israël. Alors que la plupart des membres du Conseil semblent vouloir éviter un nouveau veto, les négociations se sont aussi concentrées sur les termes de la mise en place d'un mécanisme de suivi pour s'assurer de la nature « humanitaire » de l'aide. Israël, qui veut maintenir son contrôle sur les convois humanitaires, s'opposait à ce que l'ONU soit exclusivement en charge de ce mécanisme. La dernière version propose un système sous l'égide d'un « coordonnateur » de l'ONU chargé d' »accélérer » le processus d'acheminement en « concertation » avec les parties. Autre point sensible, l'absence une nouvelle fois dans le texte d'une condamnation --et même du nom-- du Hamas, fustigée par Israël et les Etats-Unis. La dernière version du texte vue par l'AFP déplore « tous les actes de terrorisme » ainsi que « toutes les attaques contre les civils », et exige la libération « inconditionnelle » de tous les otages. Après l'attaque du 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, environ 1.140 morts, en majorité des civils, Israël a juré d' »anéantir » le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état vendredi de 20.057 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents et plus de 50.000 blessés.
www.lorientlejour.com
C'est pas indiqué sur le X mais la citation est du ministre de la défense allemand...
Je crois qu'il est urgent de changer nos personnels politiques.
Un proverbe russe dit « l’ivrogne dormira, l’idiot jamais. »
On surveillera le compte du Vice-président du Conseil de sécurité de Russie pendant la nuit.
Didier Reynders candidat au poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe, a demandé un congé sans solde à la Commission
Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders, dont le nom a été officialisé lundi parmi les trois candidats au...
www.rtbf.beLe doctorat m'a permis d'avoir un poste dans la recherche académique, de la même manière qu'acheter des billets de loto permet au gagnant de devenir riche. C'est pas parce que j'ai eu la chance d'avoir un poste de chercheur que "fais une thèse !" est un bon conseil à donner.
RDC : le Conseil supérieur de la défense demande à Félix Tshisekedi de lever le moratoire sur la peine capitale concernant les questions de trahison au sein des forces de défense et de sécurité
Le Conseil Supérieur de la Défense plaide pour la levée du moratoire sur la peine capitale en ce qui concerne les questions de trahison au sein des Forces de défense et de sécurité.
actualite.cdLe commissaire Didier Reynders présélectionné pour le poste de secrétaire général du Conseil de l’Europe
Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders a été présélectionné pour devenir le prochain secrétaire général du Conseil de l’Europe, a annoncé le Comité des ministres mardi.
www.euractiv.frupdate : le site de La Poste est carrément down ce matin. On est vraiment sur des cracks de l'IT, moi je vous le dis
Le truc c’est vraiment de faire un cv analytique par poste (si vous avez la chance de pouvoir postuler sur plusieurs…) en accentuant sur ce qui fait l’adéquation de votre profil avec le poste précis. Du coup certaines publis ou responsabilités sont davantage mises en avant selon le poste.
Ukraine: Des frappes ukrainiennes sur la ville russe de Belgorod entraînent une nouvelle réunion convoquée en urgence ce samedi au Conseil de sécurité
Countries: Russian Federation, Ukraine
Source: UN Security Council
CS/15551
9524E SÉANCE – APRÈS-MIDI
Pour le second jour consécutif, le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence au sujet du conflit entre l’Ukraine et la Fédération de Russie.
Hier, ce fut à l’initiative de l’Ukraine, qui a essuyé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une des plus lourdes attaques aériennes depuis le début de son invasion par la Fédération de Russie, voici presque deux ans; ce samedi, ce fut à la demande de la Fédération de Russie, indignée par des frappes meurtrières ayant atteint Belgorod, localité russe située à environ 30 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.
Tout en précisant que l’ONU n’était pas en mesure de vérifier le bilan matériel et humain, le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, M. Khaled Khiari, a rapporté que les attaques aériennes sur Belgorod avaient fait au moins 18 morts parmi les civils, dont 2 enfants, et endommagé plusieurs infrastructures civiles, notamment le bureau du Gouvernement régional et la faculté de médecine.
M. Khiari s’est exprimé alors même qu’on l’alertait de nouvelles attaques sur toute l’Ukraine. « Il y a quelques heures à peine, la ville de Kharkiv aurait été attaquée et les frappes auraient blessé des civils et endommagé des infrastructures civiles », a-t-il informé les délégations.
La Russie a vertement reproché à la République tchèque, qu’elle accuse d’avoir fabriqué les armes s’étant abattues sur Belgorod, d’avoir refusé son invitation à participer à la réunion d’urgence. L’évaluation objective de ce qui s’est passé il y a quelques heures, a aussi formulé la Russie, est « une attaque terroriste du régime de Kiev contre des civils de la ville russe de Belgorod », une attaque commise avec la « participation directe » de consultants britanniques et américains. La Russie a aussi usé d’un mot-valise, « Ukronazis », en accusant de complicité ceux qui gardent le silence face à leur « barbarie effrénée ».
Des membres du Conseil ont réagi en déplorant, comme l’Albanie et le Japon, les victimes civiles de tout bord. Dans leur majorité cependant, ils ont affirmé que la Russie s’était rendue responsable de la mort de civils russes en déclenchant la guerre. La Suisse, d’abord, pour qui les attaques sur Belgorod sont la « conséquence tragique de la guerre déclenchée par la Russie ». La France, aussi, qui a rappelé l’initiative russe d’attaquer l’Ukraine le 24 février 2022 et qui a invité la Russie à mesurer le coût de cette guerre pour elle-même. « Si elle n’avait pas envahi l’Ukraine et si elle ne bombardait pas quotidiennement depuis des mois les villes et villages ukrainiens, nous ne serions pas là à nous réunir cet après-midi », a-t-elle cinglé. Emboîtant le pas, l’Albanie a jugé que « sans agression, il n’y aurait ni victimes, ni destructions et encore moins une tentative ridicule de faire porter le chapeau à l’Ukraine ». Enfin, le Royaume-Uni a fait valoir que « des centaines de milliers de soldats russes se trouvent en Ukraine alors qu’il n’y a pas un seul soldat ukrainien en Russie », tandis que les États-Unis ont jugé que le Président russe Vladimir Putin était « responsable de cette situation absurde ».
Si le Conseil se réunit à nouveau aujourd’hui au sujet de la guerre sur son sol, ses membres doivent se tenir prêts à se réunir « demain et chaque jour que durera la guerre russe » contre son pays, a pour sa part réagi l’Ukraine, en demandant une fois encore à la Russie, en s’appuyant sur la résolution de l’Assemblée générale du 23 février 2023 , de cesser son agression, de retirer ses troupes du territoire ukrainien, de reconnaître sa responsabilité et d’accorder des réparations.
Dans un clin d’œil au réveillon du nouvel an qui s’approche, l’Équateur a espéré qu’en 2024, la diplomatie aurait le dernier mot et que les armes se tairont en Ukraine. D’autres intervenants se sont montrés moins optimistes, notamment M. Khiari, pour qui cette dernière série d’attaques est un rappel criant du danger de l’escalade et du risque de voir le conflit se répandre. Les Émirats arabes unis ont eux aussi craint l’escalade, avec des risques accrus pour les civils des deux pays, mais également une déstabilisation des sociétés européennes et mondiales, envisageant un scénario catastrophe où « la situation pourrait nous échapper ».
MENACES CONTRE LA PAIX ET LA SÉCURITÉ INTERNATIONALES
Déclarations
Comme nous le craignions, a déclaré M. KHALED KHIARI, Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, le cycle des morts et des destructions de ce conflit de deux ans, a été illustré hier par l’attaque généralisée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine qui a tué 39 civils ukrainiens, avant de s’intensifier pendant la nuit. Selon les autorités russes, les tirs de missiles et de roquettes de l’Ukraine contre la ville de Belgorod, à 30 kilomètres de la frontière ukrainienne, auraient fait au moins 18 morts parmi les civils, dont 2 enfants.
Les attaques contre différents sites dans le centre-ville de Belgorod auraient endommagé plusieurs infrastructures civiles, notamment le bureau du Gouvernement régional et la faculté de médecine. Ce sont les frappes les plus meurtrières lancées contre la Russie depuis le lancement de son invasion à grande échelle de l’Ukraine, en violation du droit international, a ajouté le haut responsable. Les autorités militaires russes ont aussi signalé des attaques de drones éparses dans plusieurs régions russes, dont celle de Moscou. Entre-temps, les autorités ukrainiennes ont rapporté plusieurs attaques de drones russes dans la région de Kherson.
L’ONU, a-t-il précisé, n’est pas en mesure de vérifier tous ces signalements ni le nombre de victimes, alors même que de nouvelles alertes lui parviennent de toute l’Ukraine sur de nouvelles attaques. Il y a quelques heures à peine, la ville de Kharkiv aurait été attaquée et les frappes auraient blessé des civils et endommagé des infrastructures civiles. Cette dernière série d’attaques est un rappel criant du danger de l’escalade et du risque de voir le conflit se répandre.
Le Sous-Secrétaire général a réitéré les appels du Secrétaire général de l’ONU à une désescalade des tensions et à ce que soit mis fin aux attaques contre les civils, les centres urbains, les zones résidentielles et les infrastructures civiles et énergétiques. Condamnant sans équivoque les attaques contre les villes et villages ukrainiens et russes, il a rappelé qu’elles constituent une violation du droit international humanitaire, qu’elles sont inacceptables et qu’elles doivent cesser immédiatement. La protection des civils doit être la priorité absolue. Le bain de sang doit cesser et la guerre doit prendre fin, a-t-il conclu.
M. VASSILY A. NEBENZIA (Fédération de Russie) s’est demandé où étaient, aujourd’hui, ces personnes, représentants d’États membres de l’Union européenne, à qui l’on demande d’assister en masse aux réunions. « Où est le représentant de la République tchèque dont le pays est le lieu où ont été produits les missiles ayant frappé la Russie? » Il a dit avoir invité le Représentant permanent tchèque à participer à la réunion, mais que celui-ci avait refusé. « Où est le représentant de la Pologne, qui nous a parlé hier d’un missile ayant survolé son territoire? » Le délégué a ironisé sur un missile recherché et qui n’a pu être trouvé par 500 soldats. Selon lui, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont aujourd’hui l’occasion de remplir leur devoir et de faire une évaluation objective de ce qui s’est passé il y a quelques heures, « une attaque terroriste du régime de Kiev contre des civils de la ville russe, Belgorod ». Il a affirmé que le centre-ville et des quartiers résidentiels ont été la cible de tirs d’armes à sous-munitions provenant de la ville frontalière ukrainienne de Voltchansk, dans la région de Kharkov. Et l’une des cibles des missiles ukrainiens était le complexe sportif Dynamo de Belgorod où se déroulaient à ce moment-là des cours de gymnastique avec des enfants, a-t-il précisé, l’autre étant une patinoire du centre-ville, où se trouvaient des parents avec enfants. Il a évoqué l’utilisation de missiles de type Vilkha , de bombes à fragmentation, ainsi que de missiles tchèques Vampire .
Pour le représentant, il s’agit d’opérations aveugles et délibérées et non d’une frappe sur des cibles militaires. Ce sont selon lui des « actes terroristes délibérés dirigés contre des civils ». Il a parlé de 18 personnes décédées, dont 3 enfants, et de 108 blessés, dont 5 enfants et 12 adultes qui sont dans un état critique. Il a affirmé que l’organisation de cet attentat terroriste avait vu la participation directe de consultants britanniques et américains qui incitent régulièrement les autorités ukrainiennes à commettre des actes sanglants. De même, l’Union européenne continue « obstinément et de manière irresponsable » de fournir des armes à la « clique dirigeante ukrainienne », a encore affirmé le représentant.
Il a rappelé que la Russie avait lancé l’opération spéciale pour mettre un terme à ce que faisait le régime de Kiev dans le Donbass, à savoir le bombardement de ses villes en toute impunité depuis huit ans. Il a affirmé que tous les organisateurs et auteurs de ces crimes, et d’autres de la « junte de Kiev », subiraient une punition inévitable. Garder le silence face à la barbarie effrénée des « Ukronazis et de leurs marionnettistes » s’apparenterait à une complicité, a-t-il argué. Il a rappelé la métaphore utilisée pendant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale par le Président polonais qui avait comparé l’Ukraine à « un homme qui se noie et qui peut entraîner tous ceux sur lesquels il s’accroche ». Selon lui, les dirigeants ukrainiens veulent entraîner dans leur chute non seulement le peuple ukrainien, mais aussi ceux qui leur fournissent du matériel militaire et des munitions, soi-disant pour se défendre contre la Russie.
M. NICOLAS DE RIVIÈRE (France) a rappelé que c’est la Russie qui a attaqué l’Ukraine le 24 février 2022, et, depuis, le coût déjà payé par le peuple ukrainien est insupportable. Mais la Russie doit également mesurer le coût de cette guerre pour elle-même: si elle n’avait pas envahi l’Ukraine et si elle ne bombardait pas quotidiennement depuis des mois les villes et villages ukrainiens depuis, nous ne serions pas là à nous réunir cet après-midi, a-t-il argué. Dès le mois de mars 2022, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait clairement demandé à la Russie que son armée quitte sans délai les territoires de l’Ukraine, a rappelé le délégué, qui a également appelé la Russie à cesser de violer les résolutions du Conseil de sécurité en s’approvisionnant en armements en Iran et en Corée du Nord. Il a également regretté que la Russie, membre permanent, continue d’instrumentaliser les travaux du Conseil de sécurité. L’Ukraine se défend et elle respecte la Charte des Nations Unies, a martelé le représentant avant de sommer la Russie à mettre fin à sa guerre d’agression.
M. MOHAMED ISSA ABUSHAHAB (Émirats arabes unis) a passé en revue les violences de ces derniers jours et déploré spécifiquement la destruction d’écoles durant ce conflit. Il a souligné que le droit international humanitaire devait être respecté à tout moment et que les civils devaient être protégés et épargnés durant les opérations militaires. Or les frappes aériennes montrent que, près de deux ans après le déclenchement de cette guerre, le risque que cette dernière s’étende reste majeur. Depuis la fin de l’Initiative de la mer Noire, les activités militaires sont en augmentation dans le bassin de la mer Noire, a-t-il ajouté. Des navires civils ont été endommagés, dont un qui a été touché par une mine la semaine dernière. Le délégué émirien a craint une nouvelle escalade et des risques accrus pour les civils des deux pays, ainsi qu’une déstabilisation des sociétés européennes et mondiales. « La situation pourrait nous échapper », a-t-il craint. Il a enfin jugé qu’une solution diplomatique négociée était urgente, les risques qu’entraînaient cette guerre étant « trop importants pour la région et la communauté internationale ».
M. THOMAS PATRICK PHIPPS (Royaume-Uni) a rappelé que des centaines de milliers de soldats russes se trouvent en Ukraine alors qu’il n’y a pas un seul soldat ukrainien en Russie. Le délégué a estimé que si la Russie veut accuser quelqu’un pour le décès des Russes dans cette guerre, elle devrait d’abord accuser le Président Putin qui a déclenché cette guerre. Comme la Russie n’a pu remporter la bataille sur le champ militaire, alors elle cible désormais les civils, a-t-il déploré en soulignant que des enfants ukrainiens font partie des victimes. La Russie a commencé cette guerre et peut y mettre fin, a-t-il dit, ajoutant que l’Ukraine a le droit de se défendre.
M. IRIYA TAKAYUKI (Japon) a d’abord rappelé que les attaques aveugles contre des populations civiles innocentes constituent un crime de guerre. Il a ensuite appelé les membres du Conseil à ne pas perdre de vue la raison pour laquelle ils se réunissent aujourd’hui. « Cette situation ne se serait pas produite si la Russie n’avait pas lancé son agression illégale contre l’Ukraine », a-t-il déclaré. Le représentant a rappelé que l’écrasante majorité de l’Assemblée générale de l’ONU estime que l’agression russe viole de manière flagrante le droit international, notamment la Charte des Nations Unies. Comme indiqué à plusieurs reprises, notamment lors de la réunion du Conseil de sécurité d’hier, le Japon continuera à se tenir aux côtés de l’Ukraine jusqu’au jour où une paix globale, juste et durable en Ukraine, une paix respectant tous les buts et principes de la Charte des Nations Unies, sera réalisée, a déclaré le délégué. Il a enfin, « une fois de plus », demandé à la Russie de se retirer immédiatement et sans condition des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine.
M. DARREN CAMILLERI (Malte) a regretté que des milliers de civils aient été tués depuis le début de la guerre d’agression lancée par la Russie contre l’Ukraine, évoquant notamment les victimes de l’attaque de grande ampleur lancée hier par la Russie contre l’Ukraine. Il a reproché à la Russie de chercher à se positionner en victime alors que c’est elle qui est à l’origine de cette guerre. La seule manière de mettre fin aux souffrances que subissent les innocents des deux côtés reste que la Russie cesse toute hostilité et se retire de l’Ukraine. C’est ce qui aurait dû être le point saillant de la réunion d’aujourd’hui, a estimé le délégué. Tant que ce n’est pas le cas, l’Ukraine a le droit de se défendre et de s’appuyer sur ses alliés, a-t-il insisté.
M. JOHN KELLEY (États-Unis) a regretté les pertes en vies humaines pendant ce conflit. C’est Vladimir Putin, a-t-il martelé, qui est responsable de cette situation absurde. L’on ne parle pas seulement de 100 000 soldats tués sur le champ de bataille mais aussi de pertes civiles et de familles déchirées dont certains membres sont obligés de partir. La Russie pourrait mettre un terme à cette guerre aujourd’hui et saisir sa capitale plutôt que le Conseil de sécurité de ses récriminations. Le représentant a appelé les parties à prendre des mesures pour épargner les civils, sans oublier d’exiger, une nouvelle fois, de la Russie qu’elle retire ses troupes de tout le territoire ukrainien.
M. GUSTAVO SÉNÉCHAL DE GOFFREDO JUNIOR (Brésil) a dit avoir mis en garde, depuis près de deux ans, contre l’immense coût en vies humaines du conflit en Ukraine. Les décès enregistrés à Belgorod illustrent une fois de plus les souffrances imposées aux civils des deux côtés de la ligne de front, a-t-il regretté. De nombreux ressortissants brésiliens vivent et étudient dans cette région, a-t-il noté avant d’exprimer la solidarité du Brésil avec les familles de toutes les victimes et avec les personnes blessées dans l’attaque. Pour le représentant, il est essentiel et urgent de désamorcer le conflit, de créer les conditions d’un dialogue et d’entamer des négociations en vue d’une paix durable, en tenant compte des objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et des préoccupations légitimes de toutes les parties en matière de sécurité.
L’afflux croissant d’armes dans le conflit ne fera qu’attiser la violence et ne contribuera pas à y mettre fin, a fait valoir le représentant qui reste convaincu que seule la fin de cette guerre permettra d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Il a exhorté les parties à respecter les obligations qui leur incombent en droit international humanitaire et à s’engager dans la recherche d’une solution pacifique à la crise. L’Article 33 de la Charte des Nations Unies définit les outils permettant d’atteindre cet objectif, leur a-t-il signalé en soulignant que le strict respect de la feuille de route établie par les fondateurs de l’ONU est un devoir pour tous les membres de la communauté internationale.
M. ANDRIS STASTOLI (Albanie) a qualifié de « mensonges éhontés » les déclarations russes selon lesquelles les frappes aériennes russes menées contre l’Ukraine n’avaient touché aucun civil. Au contraire, les civils ukrainiens continuent d’être les victimes d’attaques acharnées. Aujourd’hui, la Russie s’inquiète du sort des civils de Belgorod: l’Albanie, qui condamne toute attaque contre des civils, qu’ils soient ukrainiens ou russes, a appelé à ne pas se laisser tromper pour autant par un discours russe qui a, depuis longtemps, montré ses limites.
La question centrale est que la Russie a voulu cette guerre et qu’elle est responsable à tout point de vue de ce confit. Sans agression, il n’y aurait ni victimes, ni destructions et encore moins, une tentative ridicule de faire porter le chapeau à l’Ukraine, s’est emporté le délégué. On essaie de nous faire croire aujourd’hui que le noir c’est du blanc, a-t-il ajouté, dénonçant un discours russe fallacieux. La responsabilité de la situation actuelle incombe aux politiques et aux actes de la Russie. Le Kremlin poursuit l’objectif sinistre de démanteler le territoire ukrainien et de le soumettre à sa propagande, a conclu le délégué, estimant que l’Ukraine a le droit de se défendre.
M. ADRIAN DOMINIK HAURI (Suisse) a indiqué que les attaques sur Belgorod d’aujourd’hui sont une autre conséquence tragique de la guerre déclenchée par la Russie. Il a pris note des informations faisant état de destructions dans des zones résidentielles et de victimes civiles et a appelé toutes les parties au conflit à respecter strictement le droit international humanitaire. Pour éviter plus de souffrance dans la population civile, une désescalade est primordiale, a-t-il déclaré. Pour cette raison, nous appelons à nouveau la Russie à cesser toutes les opérations de combat et à retirer sans délai ses troupes du territoire ukrainien, a-t-il dit, tout en promettant que la Suisse continuera de s’engager en faveur d’une paix globale, juste et durable en Ukraine, conformément à la Charte des Nations Unies, au droit international et aux résolutions de l’Assemblée générale.
Mme EDWIGE KOUMBY MISSAMBO (Gabon) a noté qu’en raison de l’intensification de la guerre, le Conseil a eu à se réunir pour la deuxième fois depuis hier. Chacune des réunions du Conseil devrait être orientée vers la recherche de solutions pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-elle estimé. Les attaques massives de Belgorod hier et celles de « Kiev » et d’autres villes en Ukraine, le jour d’avant, sont le reflet d’une violence meurtrière qui agite l’épouvantail d’un embrasement du champ des hostilités, a-t-elle regretté avant d’appeler les parties à cesser toute escalade militaire et toute action de nature à envenimer les antagonismes. Il est temps de mettre fin à la guerre en Ukraine, a martelé la déléguée en encourageant ses homologues à faire converger leurs énergies vers la recherche d’une solution aux conflits et non à chercher à les justifier.
M. TARCÍSIO BALTAZAR BUANAHAGI (Mozambique), très préoccupé par les récents rapports sur une attaque de Belgorod, a estimé à regret qu’il s’agit là d’un signe supplémentaire de l’escalade de la violence dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Cette escalade constitue une menace sérieuse à la paix et la sécurité aux niveaux local, régional et international, a déclaré le délégué en enjoignant « une fois de plus » les parties à négocier la cessation des hostilités. Il les a aussi exhortées à assumer leurs responsabilités en matière de protection des civils, ainsi qu’à respecter rigoureusement tous les instruments pertinents du droit international humanitaire. « La seule façon de mettre fin à ce conflit et de jeter les bases d’une paix durable entre les deux nations est de soutenir une solution diplomatique et négociée entre les deux pays voisins », a-t-il conclu.
Mme KHALILAH HACKMAN (Ghana) a dit, s’agissant des réunions d’hier et de ce jour au Conseil, que les deux situations laissent voir la perte et la mise en danger des vies et des moyens de subsistance des civils alors que les deux pays voisins ont choisi de donner la priorité à la logique militaire pour résoudre ce différend. La déléguée a souligné que les civils et les infrastructures civiles ne sont pas et ne devraient pas être des cibles de guerre. Elle a appelé à la désescalade des tensions et aux efforts diplomatiques pour soutenir la cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités. La communauté internationale ne doit ménager aucun effort pour amener les parties à résoudre, ensemble, leurs différends par un dialogue constructif et d’une manière qui assure une paix durable, a-t-elle plaidé. La représentante a terminé son intervention en appelant la Fédération de Russie à mettre fin à sa guerre d’agression contre l’Ukraine.
M. GENG SHUANG (Chine) a constaté que le conflit en Ukraine ne fait qu’imposer des souffrances aux populations et qu’il constitue un obstacle à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). Il a appelé la communauté internationale à œuvrer pour un dénouement diplomatique et souligné la disposition de son pays à apporter sa contribution.
M. JOSÉ JAVIER DE LA GASCA (Équateur) a rappelé aux parties leur obligation d’épargner les personnes et infrastructures civiles. L’agression militaire contre l’Ukraine est une tragédie pour les peuples de Russie et d’Ukraine: elle doit donc cesser, a-t-il insisté. Exprimant une fois de plus ses craintes que la logique militaire persiste, empêche le dialogue et la négociation, et provoque une escalade et un débordement régional du conflit, le délégué équatorien a espéré qu’en 2024, la diplomatie aura le dernier mot et que les armes se tairont.
M. NEBENZIA (Fédération de Russie) a repris la parole pour souligner « la rengaine de certaines délégations » qui aiment dire que la Russie détourne l’attention du Conseil et que c’est elle qui a déclenché la guerre. Il a rétorqué que si les accords de Minsk avaient été appliqués, et si les autorités ukrainiennes n’avaient pas lancé des opérations contre leur propre population au Donbass, rien de tout ce qui se passe aujourd’hui ne serait arrivé. À la France et à Malte qui ont parlé de légitime défense de l’Ukraine, il a rappelé que la Russie ne vise que des infrastructures militaires, alors que l’Ukraine tourne ses armes sur les civils. Il a aussi relevé que les « Ukronazis » saluent l’attaque de Belgorod sur les réseaux sociaux. Enfin, dénonçant les propos cyniques entendus à cette séance, il a lancé aux participants: « Honte à vous! »
M. SERHII DVORNYK (Ukraine) a remarqué que le Conseil de sécurité s’est réuni hier, qu’il se réunit à nouveau aujourd’hui et que ses membres devraient se tenir prêts à se réunir demain et chaque jour que durera la guerre russe contre son pays. Tant que cette guerre, déclenchée par le « dictateur du Kremlin », durera, le bilan des morts et des souffrances continuera de s’alourdir. Hier, a rappelé le représentant, nous avons informé le Conseil du bilan dévastateur de l’attaque de missiles et de drones menée par la Russie. Depuis, le nombre de victimes n’a cessé d’augmenter, et aujourd’hui, sept nouveaux corps ont été retirés des décombres d’un entrepôt touché hier par un missile russe.
Alors que nous essayons de nous remettre de l’horrible attaque d’hier, de nouvelles vagues de terreur russe nous frappent. Le représentant a fait état d’une nouvelle attaque russe contre Kharkiv et plusieurs villes et villages ukrainiens. Il n’y a qu’un seul moyen de mettre fin aux souffrances humaines et aux destructions, a-t-il tranché: mettre fin à cette guerre. Il est déconcertant qu’une idée aussi simple échappe aux membres de la délégation russe qui se targuent d’être des diplomates.
Le représentant a sommé la Russie de prendre la seule décision juste, comme le souligne la résolution de l’Assemblée générale du 23 février 2023 intitulée « Principes de la Charte des Nations Unies qui sous-tendent une paix globale, juste et durable en Ukraine ». Cette décision peut être prise immédiatement par une seule personne au Kremlin, à savoir cesser l’agression, retirer les troupes russes du territoire ukrainien et préparer ce qui suit généralement la fin d’une guerre: reconnaître sa responsabilité et accorder des réparations. Une fois cette guerre terminée, il n’y aura plus ni souffrance humaine, ni victime civile en Europe et encore moins de raison pour le Conseil de sécurité de se réunir, à nouveau, sur cette question.
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